Les données statistiques montrent que 40 % environ, c’est-à-dire plus d’une femme sur trois, ressentent des douleurs au moment où leur ovule va être expulsé de leur ovaire. Il arrive qu’en dehors des règles, certaines femmes se plaignent encore de ce bas du dos ou bas-ventre douloureux.
Il s’agit d’un phénomène naturel occasionnant des épisodes réguliers d’inconfort chez ces catégories de personnes. Découvrez les causes et les symptômes de ces douleurs de règles survenant après l’ovulation. Par la même occasion, visitez ce site pour connaître le mécanisme de cette dysménorrhée.
Quelles sont les causes et les symptômes des douleurs de règles survenant après l’ovulation ?
Les douleurs des règles, appelées aussi dysménorrhées, sont des maux au niveau de la pelvienne qui surviennent avec les règles, ou précèdent celles-ci de 1 à 3 jours. Elles atteignent leur pic dans les 24 heures suivant le début des règles et vont s’atténuer 2 à 3 jours après.
La manifestation de la douleur est telle une crampe abdominale ou un léger endolorissement, mais qui est constant. Il arrive que cette douleur soit lancinante ou aiguë, elle peut avoir une irradiation dorsale ou vers les jambes. D’autres symptômes l’accompagnent, dont :
- Céphalée ;
- Nausée et rarement des vomissements ;
- Constipation ou diarrhée ;
- Lombalgie et pollakiurie qui sont fréquentes.
Les douleurs menstruelles sont précédées d’un syndrome prémenstruel. Il s’ensuit des saignements abondants causés par l’élimination de caillots sanguins. Dans les 5 à 15 % des cas, les crampes abdominales sont importantes et invalidantes, perturbant leur quotidien et motivant des absences scolaires ou au travail.
Les causes et le mécanisme de vos douleurs de règles qui surviennent après l’ovulation
Selon leurs étiologies, les dysménorrhées sont fréquemment primitives ou secondaires, consécutives à d’autres troubles de l’organisme de la femme. La douleur des règles d‘origine primitive est physiologique, ne pouvant pas être signifiée par un trouble de l’appareil gynécologique.
Dans ce cas, les douleurs dans votre abdomen sont dues à une ischémie et des contractions de l’utérus. Celles-ci sont l’effet de l’hyper-production de prostaglandines et d’autres médiateurs inflammatoires par cet organe. Pour être plus précis, elles sont la contribution de plusieurs facteurs.
Il y a une augmentation du taux de la prostaglandine F2-alpha dans votre liquide menstruel. Cela favorise l’élimination des tissus menstruels à travers votre col qui est un orifice cervical étroit. Il arrive que votre utérus soit mal positionné. Votre anxiété à chaque approche de la période accroît aussi la douleur.
Cette dysménorrhée primitive commence avec les premières règles chez l’adolescente. Elle survient à chaque cycle ovulatoire. La douleur apparaît avec, ou juste avant, vos menstruations et dure pendant les 2 premiers jours. Ayant une forme de spasme, elle va être associée aux autres symptômes.
Il existe des facteurs de risque qui peuvent occasionner des manifestations cliniques sévères. C’est le cas d’une précocité des premières règles, les règles abondantes et longues, les femmes tabagiques et les antécédents de dysménorrhée dans la famille. En général, les signes diminuent après la grossesse et avec l’âge.
Les dysménorrhées secondaires sont provoquées par des anomalies dans la région pelvienne. Parmi les plus fréquentes, vous trouverez l’endométriose, les fibromes et l’adénome de l’utérus. D’autres causes plus rares existent telles que les malformations congénitales ainsi que les tumeurs et kystes de l’ovaire.
Les inflammations pelviennes entraînent aussi ces douleurs, de même les dispositifs intra-utérins, en particulier ceux en cuivre. Les facteurs de risque sont les mêmes que pour la dysménorrhée primaire. Mais dans ce cas, les symptômes commencent avec l’âge, hormis ceux consécutifs à une malformation.
